Meilin était une croyante bouddhiste dévouée. Mais au fond d’elle, son cœur était rempli de chagrin. Elle a découvert l’existence du Dieu des chrétiens suite à l’invitation d’une amie, à venir chez elle écouter le pasteur Zheng* prêcher sur la création de Dieu, la chute de l'homme et la crucifixion de Jésus. Meilin s’est alors questionné: «Est-ce vrai? Un Dieu aussi bon peut-il exister?» Elle reçoit une bible, la lit seule pendant son temps libre sans en comprendre grand-chose, puis essaie de se joindre à d’autres rencontres de chrétiens. Elle découvre Jésus petit à petit et, aussitôt, commence à partager l'Évangile avec les gens autour d'elle avec ferveur, en leur disant «Jésus est Seigneur».
Son cœur était en feu et plein de joie, car elle savait que c'était ce que le Seigneur aimait. Et durant des mois, cela n’a pas posé de problème.
La colère du ‹Grand Bouddha›
Deux ans plus tard, le comité du village s'est réuni et a décidé d'arrêter tous les croyants du village, y compris Meilin.
«Nous sommes tous bouddhistes dans ce village. Nous n'autorisons que les bouddhistes ici. Si vous reniez le Bouddha, vous offenserez le ‹Grand Bouddha›. Maintenant, vous devez respecter le règlement et signer cet accord», a déclaré un membre du comité. L'accord portait sur le fait de ne plus participer à aucun mariage ou enterrement chrétien à l'avenir.
Meilin n'a pas accepté de signer. La persécution s'est alors intensifiée. Ses terres agricoles et la prime du village lui ont été retirées pour dix ans, représentant une perte de 1500 francs environ. Mais Meilin a fait appel en justice et a gagné le procès.
Nouvelle persécution
Le deuxième jour, après que Meilin a gagné son procès, des villageois sont venus et ont détruit leur maison. Elle a appelé la police et demandé aux villageois de partir. Mais détruire la maison n'a pas calmé leur colère et, le lendemain, ils sont revenus, aux commandes d’un bulldozer. Ils ont bloqué l’accès à la maison avec de la terre et des pierres. Meilin a estimé qu'il était inutile d'appeler la police, car ces personnes ne la craignaient pas du tout. Ils clamaient: «Essayez toujours de venir arrêter tout le village!»
Le troisième jour, la foule est revenue, et cette fois, elle a coupé l'eau et l'électricité de la maison de Meilin. La famille s’est rendue dans la ville la plus proche pour signaler l’incident, mais cela n'a servi à rien. Les terres agricoles appartenant à Meilin et la prime de village n'ont pas été restituées, et l'eau et l'électricité n'ont pas été rétablies. Pendant des années, à cause de cet événement, la famille de Meilin a dû puiser de l'eau dans des puits. Et aujourd'hui encore, pour l’électricité, elle ne peut compter que sur un générateur.
Renforcée par la grâce
«Lorsque la persécution a commencé, j'étais très triste et je ne comprenais pas pourquoi il était nécessaire que les disciples du Christ vivent cela», explique Meilin. «Quand j'étais triste, je priais et je lisais la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 2:1, il est écrit: ‹Mon fils, fortifie-toi dans la grâce du Christ Jésus.». Cette parole l’a réconfortée.
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