«Les croyants qataris sont loin de la liberté. Si un Qatari veut devenir chrétien, il risque souvent tout, car la conversion de l'islam est illégale», annonce Gabr*, responsable d'église au Qatar. «Nous avons besoin de la prière, d'abord pour le peuple de ce pays», complète-t-il, décrivant que l’aisance financière empêche souvent les membres des familles proches du pouvoir de chercher Dieu. Pourtant, le Seigneur y accomplit des miracles. «Je peux témoigner que Dieu nous visite en rêve, sans que des missionnaires ne foulent notre terre. Dieu le fait parce que les gens ont si peur de parler de l’Évangile ouvertement.»
Les chrétiens qui vivent au Qatar représentent environ 10% de la population. Ces 300'000 personnes sont des travailleurs immigrés, asiatiques pour la plupart, des Occidentaux et quelques rares autochtones. Ces derniers sont très surveillés par la police, interdits de rassemblements religieux par les lois de leur pays et rejetés par leurs familles, qui coupent tous liens avec eux et font pression, parfois en ayant recours à la violence physique, pour qu’ils renient leur foi en Jésus.
«Un tournoi comme la Coupe du monde de football met le pays sous la loupe», explique Daniel*, qui coordonne le travail de Portes Ouvertes dans la péninsule Arabique.
«Il y a une tension entre l'austérité de la culture qatarie et la culture mondiale. Je prie pour que les visiteurs qui viendront pour cet événement aient un impact positif sur notre pays. Nous espérons qu'il y aura des changements durables. Nous avons vu des changements positifs en matière de justice sociale, par exemple», explique Daniel.
Ce dimanche 20 novembre, le Réseau évangélique suisse encourage les chrétiens de Suisse à prier pour trois pays dans lesquels les chrétiens subissent des violences ou sont mis sous pression parce qu’ils sont chrétiens. Cette année, il s’agit de l’Afghanistan, de la Colombie et du Qatar.
Prier pour ces chrétiens qui ne sont pas libres de croire en Jésus. Simplement prier, peut paraître une réponse bien petite par rapport à la situation. Mais, c’est souvent la première chose qu’ils nous demandent de faire lorsque nous avons le privilège de les rencontrer. «Si je suis toujours chrétien, si j’ai pu pardonner à mes agresseurs, si je ne suis pas devenu fou en prison, c’est parce que je savais que des personnes comme vous priaient pour moi», nous partagent-ils.
Participez au DEP et expérimentez cette connexion qui dépasse les frontières et les cultures, en rejoignant une église qui participe au dimanche de l’Église persécutée. Et si vous regardez un match de la Coupe du monde, profitez-en pour prier pour les chrétiens clandestins du Qatar.
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