Actualité Égypte | 06 septembre 2024

Égypte: Un chrétien emprisonné entame une grève de la faim

 

 
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Un père de cinq enfants, incarcéré dans une prison égyptienne pour avoir parlé de sa foi sur Facebook, a annoncé à sa famille qu'il entamait une grève de la faim. 

Abdulbaqi Saeed Abdo, un demandeur d'asile yéménite de 54 ans, s'est réfugié en Égypte en 2014 après avoir reçu des menaces de mort suite à sa conversion de l'islam au christianisme.

Alors qu'il vivait en Égypte en tant que demandeur d'asile enregistré auprès du HCR, il a été arrêté en 2021 pour avoir prétendument participé à un groupe Facebook privé de convertis chrétiens où ils discutaient de sujets théologiques. Il a été accusé de «rejoindre un groupe terroriste» et de «diffamation de la religion islamique», selon Amnesty International.

Dans une lettre, M. Abdo, qui est depuis lors en détention provisoire près de la capitale, Le Caire, a déclaré à sa femme et à ses enfants qu'ils lui manquaient beaucoup, mais que le 7 août, il avait entamé une «grève partielle» qu'il allait étendre à une grève de la faim complète.
«La raison de ma grève [est] qu'ils m'ont arrêté sans aucune justification légale», a-t-il écrit. «Ils ne m'ont pas condamné pour une quelconque violation de la loi. Et ils ne m'ont pas libéré pendant ma détention provisoire, qui a pris fin il y a huit mois».
M. Abdo a été arrêté en même temps qu'un autre converti au christianisme, Nour Girgis, qui est accusé de diriger le groupe. En juin, il a été rapporté que Girgis avait été maltraité et torturé en prison.
 

Contexte difficile pour les chrétiens d’origine musulmane

En Egypte, les chrétiens d'origine musulmane ont de grandes difficultés à vivre leur foi. Non seulement ils subissent d'énormes pressions de la part de leur famille, mais les services de sécurité détiennent et intimident activement les convertis afin de les obliger à garder le silence sur leur conversion, tandis que l'État les empêche d'obtenir une quelconque reconnaissance officielle de leur conversion.

En ce qui concerne les accusations de blasphème et les discours de haine, les groupes de défense des droits humains ont demandé au gouvernement égyptien d'abroger l'article 98(f) du code pénal égyptien qui, selon eux, est non seulement discriminatoire par nature, mais également non conforme aux normes internationales en matière de droits de l'homme.

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