Mohammad Vafadar, ainsi que Abdolreza (Matthias) Haghnejad, Khalil Daeghanpour, Hossein Kadivar, Kamal Naamanian, Mohammad (Sharooz) Eslamdoust, Babak Hosseinzadeh, Mehdi Khatibi et Behnam Akhlaghi ont été reconnus innocents par la justice iranienne.
Le juge, en rendant son verdict, a souligné l'absence de preuves à charge: «Une sentence de condamnation pénale exige une certitude judiciaire et des preuves concluantes de culpabilité; des citoyens ne peuvent pas être condamnés sur la base de spéculations.»
Il a conclu en relevant la loyauté des neuf chrétiens envers leur foi et leur patrie: «Ces hommes ont adoré et loué dans l’église de maison selon les enseignements du christianisme, et il n'y a aucune preuve de crime d'action contre la sécurité du pays.»
Le verdict de la Cour d'appel confirme la décision prise le 3 novembre 2021 par le juge de la Cour suprême. Il avait estimé que le fait de «prêcher simplement le christianisme» dans des églises de maison ou même de «promouvoir la secte sioniste évangélique» ne constituait pas une atteinte à la sécurité nationale.
Les chrétiens d'Iran se réjouissent de cette nouvelle décision de justice. Mais au cours des derniers mois d'autres décisions et de nouvelles accusations ont démontré le manque de cohérence de la justice iranienne. Il est loin d’être certain que d'autres affaires similaires tournent en faveur des chrétiens à l’avenir.
En effet, ces dernières semaines, la Cour suprême a pris d’autres décisions défavorables à des chrétiens. L'une rejetant l'appel d'un couple passible de dix ans de prison. L’autre acceptant de rouvrir le dossier judiciaire de Abdolreza (Matthias) Haghnejad, l'un des neuf chrétiens libérés. Deux semaines seulement après sa libération sous caution, ce chrétien d'arrière-plan musulman avait été renvoyé en prison, pour purger une autre peine de six ans, dont il avait été acquitté sept ans auparavant.
L'optimisme des chrétiens a encore été malmené ces dernières semaines par une vague de faits de persécution. La plupart n'ont pas encore été rendus publics. En ce début d'année 2022, déjà 14 incidents ont eu lieu, contre 38 sur l'ensemble de 2021.
Malgré tout, l’acquittement des neuf chrétiens la semaine dernière n’est pas le seul signe d’espoir actuel, pour les chrétiens en Iran. Le 30 novembre dernier, un procureur de la ville de Dezful, dans l'ouest du pays, a décidé que huit autres chrétiens convertis ne devaient pas être inculpés. En effet, ces hommes s'étaient «simplement convertis à une religion différente» et «n'avaient pas fait de propagande contre d'autres groupes», tandis que «l'apostasie n'est pas un crime d'après les lois iraniennes». Continuons à prier pour les chrétiens d’Iran!
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