«Le communisme n’est pas l’amour. Le communisme est le marteau avec lequel nous écrasons l’ennemi», selon la fameuse formule de Mao Zedong. Pour les autorités locales de l’endroit où vit Anya*, un village reculé de la tribu Bru dans les montagnes du Laos, l’ennemi, c’est le christianisme. Pourtant, avec la foi, une trousse médicale et une formation reçue de Portes Ouvertes, Anya démontre concrètement qu’il n’est pas «l’ennemi» de son peuple, mais qu’au contraire il œuvre pour son bien.
À cause de Jésus, Anya et son père ont été jetés en prison. À cause de Jésus, son ami a été pendu par les pieds à un arbre. On pourrait croire que c’était dans les années 1970, au plus fort du communisme. Mais tout cela s’est produit au cours des cinq dernières années.
Mais elle a continué à grandir. En 2015, elle comptait près de 700 croyants. La même année, Anya et son père ont été jetés en prison. «Nous avons passé les premiers mois menottés et enchaînés dans une cellule froide.»
Mais la communauté ne s’est pas laissée intimider, pas même lorsque des soldats ont été postés devant la maison de chaque croyant.
Anya a répondu: «Je ne renierai pas Jésus. La puissance de Dieu est plus grande que ce que j’adorais auparavant.»
Les interrogatoires ont duré des semaines, mais Anya et son père ne se sont jamais sentis abandonnés par Dieu.
La mère, le frère et la femme d’Anya pouvaient leur rendre visite en payant une certaine somme à la police. Ils leur apportaient de la nourriture, prenaient leurs vêtements sales et leurs donnaient des nouvelles des autres chrétiens.
À leur libération, treize mois plus tard, Anya et son père ont dit à la communauté comment Dieu les avait protégés en prison et comment ils n’avaient pas cessé de prier et de glorifier Dieu.
Anya a voulu montrer aux autorités et à sa tribu qu’il n’était pas devenu un «traître» à son peuple, mais qu’il l’aimait encore plus à cause de sa nouvelle foi.
La tribu Bru vit principalement dans des villages très reculés dans les montagnes du Laos. Les soins de santé peuvent s’avérer très difficiles – il faut souvent deux heures de trajet sur de mauvaises routes pour gagner l’hôpital le plus proche.
Anya a suivi lui aussi cette formation. Avec ses nouvelles compétences, il peut maintenant montrer l’amour de Dieu aux gens de sa tribu. «La persécution n’est plus aussi grave maintenant que je suis bénévole en soins de santé. Dieu m’a aidé et je l’en remercie.»
Aujourd’hui, l’église d’Anya compte environ 580 membres. Ni la faucille ni le marteau n’ont pu les briser. Au contraire: avec leur foi solide et leur trousse médicale, Anya et d’autres servent leur peuple et apportent le salut aux extrémités de la terre. /
*Nom d’emprunt
Tiré du magazine de janvier 2020
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