Depuis le coup d'État du 1er février, le Myanmar (ex-Birmanie) connaît des vagues de violence. Les chrétiens, déjà persécutés, font face à une pression croissante. Ils sont ciblés notamment à cause de leur position d’artisans de paix qui condamnent les violences.
On estime à 9'000 les personnes déplacées dans les États de Kachin et de Shan, qui abritent une forte population chrétienne. Celle-ci subit déjà depuis des années les violences entre les factions rebelles ethniques et l'armée. Les conséquences de cette guerre civile: des églises fermées et des chrétiens emprisonnés, dont des pasteurs et des étudiants des écoles bibliques. Le porte parole du Gouvernement d'Union Nationale, le gouvernement de résistance birman, réagit: «Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale afin que cessent les exactions de l'armée qui tue les civils, détruit les églises et cible des minorités ethniques déjà opprimées et marginalisées.»
Selon l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, 50'000 personnes ont déjà été déplacées dans les combats entre l'armée, la «force de défense du peuple» du gouvernement de résistance et les factions rebelles ethniques.
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