C'est une grand changement constitutionnel que vient de vivre le Soudan. Dans le cadre d'un accord de paix signé avec les rebelles, le gouvernement de transition du Soudan a décidé que l'islam ne serait plus religion d'État.
Dans l'accord de paix signé par le gouvernement de transition et les rebelles fin août, on peut lire: «Pour que le Soudan devienne une démocratie où les Droits de tous les citoyens sont garantis, la Constitution doit être basée sur le principe de la séparation de l'État et de la religion».
Cette nouvelle mesure est la dernière en date d'une série visant à ramener le pays sur la voie du respect des Droits de l'Homme. Elle fait suite à la décriminalisation de l'apostasie qui avait déjà été annoncée.
Ces changements sont une réponse apportées aux manifestants dont la mobilisation pendant des mois avait mené à l'éviction d'Omar Al Bashir du pouvoir.
Cela faisait 30 ans que la vie des soudanais était régie par la charia. Elle avait été mise en place et appliquée de façon très stricte par l'ancien président Al Bashir au moment de son arrivée au pouvoir en 1989. Pour conséquence, des églises démolies ou réquisitionnées, des chrétiens arrêtés et torturés.
L'avancée est positive et semble ouvrir la voie à d'autres ouvertures démocratiques comme:
Nous utilisons des cookies essentiels et d'autres technologies sur notre site Web, tandis que d'autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience de l’utilisateur. Ils sont notamment utilisés pour vous offrir une possibilité de don sécurisé et pour une évaluation anonyme des accès à notre site. En outre, ils nous permettent de partager nos vidéos YouTube sur le site. Selon la fonction, des données sont alors transmises à des tiers et traitées par ces derniers. Vous trouverez plus de détails sur l'utilisation de vos données dans notre Déclaration de protection des données. Vous pouvez à tout moment révoquer ou modifier votre choix.